ETIAS : Un nouveau visa électronique pour l’Europe

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Un nouveau visa électronique disponible pour visiter l’Europe

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Le nouveau Visa Electronique pour l’Europe est actuellement en cours de développement ; sa mise en place devrait être totalement achevée à l’horizon 2020. ETIAS (European Travel Information and Authorization System) est le fruit d’une décision prise par la commission des libertés civiles du Parlement Européen après qu’une étude ait révélé que l’Europe devra bientôt faire face à une augmentation significative du nombre de voyageurs, visitant ou en transit, sur son territoire. Ainsi, la Commission Européenne espère s’offrir un outil moderne lui permettant d’appréhender sereinement  les 10 millions de demandes supplémentaires que recevra l’U.E dans les 5/6 prochaines années, pour près de 45 millions d’individus attendus en 2024.

L’Europe développe donc à son tour un système d’autorisation de voyage électronique, fonctionnant quasiment de la même manière que celui mis en place aux Etats-Unis ou au Canada. Pour acquérir cette technologie de pointe elle prévoit un investissement estimé à 220 millions d’euros, pour 90 millions de coûts de fonctionnement annuels.

L’Europe développe donc à son tour un système d’autorisation de voyage électronique fonctionnant quasiment de la même manière que celui mis en place par les USA ou le Canada. Les coûts estimés pour le développement de ce système de pointe sont évalués à 220 millions d’euros, pour un coût de fonctionnement annuel de 90 millions d’euros.

Renforcer la sécurité aux frontières européennes

Le système ETIAS permettra d’effectuer en amont des vérifications rapides et avancées sur les voyageurs exemptés de visa. Comme actuellement le cas pour l’ESTA USA ou le AVE pour le Canada.

Le système pourra croiser des informations sur des bases de données gouvernementales et de police, telles que celles d’Europol, Interpol. C’est un algorithme qui sera chargé d’effectuer le croisement de ces informations afin de déterminer les demandeurs à risque que ce soit en termes de migration irrégulière, de risques épidémiques ou en termes de sécurité.

Ce système ne s’adresse qu’aux ressortissants des pays tiers n’ayant pas besoin de visa pénétrer dans l’espace européen de Schengen. Actuellement, il existe 60 pays et territoires concernés par le système d’exemption de visa électronique pour l’Europe. Les ressortissants de ces pays devront remplir un formulaire électronique pour obtenir l’autorisation de voyage électronique. En effet, ce nouveau document est ni plus ni moins qu’une exemption de visa électronique pour l’Europe.

Les données personnelles nécessaires pour effectuer une demande sont, le nom, la date et lieu de naissance, le sexe, la nationalité, l’adresse. Il faudra aussi indiquer le premier pays visité, et s’y conformer. Ainsi, si le requérant souhaite visiter plusieurs pays durant son séjour, et qu’il a signifié qu’il souhaitait débuter celui-ci par une visite de la France. Alors, il ne pourra en aucun cas débuter son séjour par l’Italie ou l’Espagne.

 

La procédure d’application du visa Européen

 

Pour effectuer une demande, il faudra aussi disposer d’un passeport en cours de validité. Comme la majorité des autorisations de voyage ou visas électroniques, ETIAS est payant. Son coût sera d’une dizaine d’euros pour les personnes âgées de 18 à 70 ans, les mineurs en sont exemptés. Il en va de même pour les ressortissants étrangers dont un ou plusieurs membres de sa famille est citoyen de l’union européenne, idem pour les étudiants ou les chercheurs se rendant en Europe à des fins académiques.

 

Le système pourra délivrer une réponse en moins de de 96 heures (moins pour les titulaires d’un passeport biométrique), que celle-ci soit positive ou négative. En cas de refus de délivrance d’une autorisation de voyage. Le requérant se verra notifier le motif du refus. Il pourra alors le cas échéant déposer un recours. En cas de réponse positive, l’autorisation de voyage sera valable durant trois ans, et permettra un séjour de 90 jours.

À noter que, parce que certains pays membres de l’union européenne ne font pas pour autant partie de l’espace Schengen. Il est possible dans certains cas de figure, qu’il faille non seulement demander une autorisation en ligne, mais aussi un visa. C’est notamment le cas pour la Grande-Bretagne, les négociations pour la mise en œuvre du Brexit étant toujours en cours.

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